Conséquences fiscales de la confusion des droits locatifs et de propriété sur la tête de la même personne

Conséquences fiscales de la confusion des droits locatifs et de propriété sur la tête de la même personne

La confusion en la même personne des qualités de preneur et de bailleur n'entraîne pas la résiliation anticipée du bail mais son extinction par confusion des droits, de sorte qu'aucun transfert de la propriété des constructions ne se produit entre le patrimoine du preneur et celui du bailleur : la valeur des constructions ne peut donc entrer dans l'assiette des droits d'enregistrement.

La société civile immobilière A. a conclu un bail à construction portant sur une parcelle lui appartenant avec la société R., pour une durée de 30 ans à compter du 1er mai 1973 avec versement, à l'échéance du bail, d'une indemnité de résiliation au profit du locataire pour tenir compte des additions de constructions édifiées par ce dernier pendant la durée du bail.Après ces trente années, la SCI vendu le terrain à la société R.L'administration (...)
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