Un avocat salarié ne peut se prévaloir du harcèlement moral subi par un collègue pour requalifier sa démission en licenciement abusif.
M. X., avocat salarié, a informé son employeur qu'il donnait sa démission en faisant état de comportements fautifs du directeur de bureau et de mesures discriminatoires. Il a saisi le bâtonnier de l'ordre des avocats de demandes tendant à ce que la rupture soit considérée comme produisant les effets d'un licenciement abusif et à ce que lui soient versés des rappels de salaires.Dans un arrêt du 26 juin 2008, la cour d'appel d'Aix-en-Provence a débouté M. X. (...)
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