La Cour de cassation considère que tant par son sens que par sa portée, le propos incriminé, affiché sur une banderole visible de tous, tendait à inciter le public présent dans l'enceinte à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe de personnes.
Lors d'un match de football opposant, au Stade de France, le club du Paris Saint Germain à celui du Racing Club de Lens, une banderole de plusieurs mètres de long a été déployée dans la tribune occupée par les supporters parisiens, portant l'inscription : "Pédophiles, chômeurs, consanguins... Bienvenue chez les chtis."L'information a permis d'identifier les auteurs de cette exhibition. Renvoyés devant le tribunal correctionnel, ces derniers ont été retenus (...)
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